J'avais terminé mon précédent billet par "tout bonne chose a une fin"... Mais ce n'est pas complètement fini...
Dernier "lâché" de gaz pour garder le contrôle de la manoeuvre.
Les conditions météorologiques étaient suffisamment clémentes pour que l'atterrissage se fasse en douceur. Trop occupée à voir manoeuvrer le pilote, je n'ai pas pris de photos de notre arrivée. Et après être sortis de la montgolfière il était "urgent" de s'en éloigner un peu pour que le ballon ne nous tombe pas dessus (puisqu'en fait dès que le sol est touché la valve d'évacuation de l'air est grande ouverte).
Un grand moment (de plaisir ?) fut aussi, pour quelques uns d'entre nous, de marcher, en ligne, directement sur le ballon (en faisant attention aux déclivités du sol, l'atterrissage ayant été fait dans un champ privé connu du pilote) pour en "extraire" en quelque sorte le maximum d'air.
Une fois cette opération faite, d'autres participants ont du retransformer la ballon en un long ruban de tissus, puis une chaine s'est constituée pour faire
rentrer ce "ruban" dans son "enveloppe". Une fois cette opération faite, tels de grands gamins quelques participants au dos puissant firent
"moulon !" en se couchant sur le ballon ainsi replié avant fermeture complète... jusqu'au lendemain sans doute.
La nacelle puis le ballon retrouvèrent leur place sur la remorque de la Land Rover.
Et pendant tout ce temps, nous n'avions pas vu qu'une table -avec nappe, bouquet de fleurs, flutes et tasses- était dressée par un des équipiers du pilote pour nous offrir café, croissants, jus de fruits, ou thé, mais également du "Bau", vin pétillant de la région (au demeurant fort bon et pas du tout "tord boyaux" !).
Ce fut pendant cette généreuse collation que notre pilote signa le certificat dont je vous ai déjà parlé.
Quel beau souvenir !