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jeudi, juillet 2 2009

Lurs


Pendant des années, le nom de "Lurs" était indissociable de l'"Affaire Dominici" [1]. Petite fille, j'avais entendu mes parents dire "L'Affaire Dominici, c'est ici !". Et moi je ne voyais que la route longeant une rivière.

En fait, oui, cette affaire s'est passée sur la commune de Lurs mais pas dans le village-même : à ses "pieds" puisque ce village est perché sur la colline. Avec donc à ses pieds la Durance.

Et ici, c'est de ce village "perché" mais aussi de ses vues magnifiques dont je veux parler.
Outre les deux ci-dessus prises de part et d'autre du village, celle aussi sur les hauts sommets alpins que nous avons eu la chance de voir avec un rayon de soleil

Lurs restera aussi un souvenir "amusé". Depuis deux ans que Philippe allait régulièrement, à proximité, il n'y était jamais monté....

Alors, Pilou, pour que tu n'oublies pas cette première visite... voici quelques photos !

  Après avoir pris ces quelques panoramas des "espaces touristiques" où il fait bon vivre à l'ombre d'une treille nous sommes allés dans le village proprement dit. Depuis plusieurs années maintenant, beaucoup de communes en France -et donc dans le Lubéron- font l'objet d'une sorte de "réhabilitation" pour retrouver leur aspect d'origine. C'est ainsi qu'il faut faire quelque peut attention à la marche !!!



Ce village se trouvant donc sur un piton rocheux, les habitations ne sont pas très hautes, serrées les unes contre les autres, laissant peu d'espace et pour passer d'une rue à l'autre, on trouve des porches comme ici "recto-verso" ou encore là (en double arcade) ou là (dans une partie non encore réhabilitée).


  Les espaces "paysagers" sont rares mais le village est plein de verdure et de fleurs. Plantations volontaires ou... involontaires comme ce figuier poussant à même un mur. Tout petit lopin de terre est harmonieusement exploité.






Au fil de la balade on peut aussi apprécié quelques détails architecturaux. Sont-ils d'origine ? Il n'en demeure pas moins qu'ils donnent un petit cachet supplémentaire à ce joli petit village de Haute Provence

















  Il fait bon vivre dans ces paysages aussi paisibles . Après un dernier regard vers la jolie petite chapelle à l'entrée du village... nous quittons Lurs. Mais quelque chose me dit que nous aurons sans doute l'occasion d'y revenir ;) !

Notes

[1] Avant de mettre le lien je suis restée quelque peu "scotchée" sur cet article. Je ne peux déterminer honnêtement si l'auteur de cette article est un "pro" ou "anti" Dominici, par contre je pense qu'il est un "anti" Alain Dominici (le seul petit fils, apparemment, qui "réveille" à intervalles réguliers l'"affaire" familiale) et "anti" Gilbert Collard ! A vous de juger et de faire votre propre opinion. J'avais 4 ans 1/2 quand ce tragique fait divers s'est passé et la "passion" soulevée par cette sinistre histoire "résonne" encore dans ma tête !

mercredi, juillet 1 2009

Escapade

A notre retour de Caen, alors que nous étions à quelques jours des opérations chirurgicales de nos deux fils, nous avions pris un engagement.

C'est avec le sentiment d'être "contraints" que nous partons ce 27 mai pour Mazan, village du Lubéron que nous ne connaissions pas. Nous avions retenu une chambre dans une maison d'hôte.

A y aller, autant ne pas prendre les grands axes. Et nous nous sommes laissé guider par le GPS en lui indiquant simplement "Mazan" au départ de chez nous.

Si jusqu'à Lourmarin la route nous était quelque peu familière, l'ayant empruntée à de nombreuses reprises lors de la découverte de la Provence que nous faisions faire à nos "étrangers", nous ne connaissions pas du tout les routes utilisées par la suite, laissant des noms connus de petites villes ou villages (telles Bonnieux ou Buoux) de part et d'autre de notre chemin. Toutes les routes empruntées n'étaient que des petites départementales où souvent croiser une voiture était assez périlleux! Par contre nous rencontrions des petites villes dont nous connaissions les noms sans pour autant savoir les situer sur la carte.

Nous avons ainsi traversé la Montagne du Lubéron et ensuite le Plateau de Vaucluse. Pour arriver à une "étape gourmande" dans une maison simple, sans apparat particulier, avec un repas simple, copieux et très bon, arrosé de bon vins du crus. Après une discussion "touristique" engagée tant avec le maître des lieux que nos compagnons d'étape, le lendemain nous sommes partis vers des lieux "mythiques" pour moi : Le Mont Ventoux, Banon (dont justement je parlais dans un précédent billet), en "coupant" au niveau de Vinon sur Verdon (Tiens ! Il nous faudra faire aussi les gorges du Verdon !) la Durance pour rejoindre Saint Maximin où nous étions attendus.

Alors, si vous en avez envie, suivez nous !

''(Vous pouvez agrandir la carte en cliquant directement dessus) [1]

Vaucluse.jpg

Notes

[1] En rouge une partie du trajet que nous avons fait lors de notre balade de mai 2009, en vert le circuit que nous avions fait en octobre 2008 avec nos amis Jean et Michou

Les Alpes provençales vues d'en haut - Etape 3

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J'avais terminé mon précédent billet par "tout bonne chose a une fin"... Mais ce n'est pas complètement fini...

Dernier "lâché" de gaz pour garder le contrôle de la manoeuvre.

DSC_0302.JPGDSC_0303.JPGDSC_0304.JPG








Les conditions météorologiques étaient suffisamment clémentes pour que l'atterrissage se fasse en douceur. Trop occupée à voir manoeuvrer le pilote, je n'ai pas pris de photos de notre arrivée. Et après être sortis de la montgolfière il était "urgent" de s'en éloigner un peu pour que le ballon ne nous tombe pas dessus (puisqu'en fait dès que le sol est touché la valve d'évacuation de l'air est grande ouverte).
Un grand moment (de plaisir ?) fut aussi, pour quelques uns d'entre nous, de marcher, en ligne, directement sur le ballon (en faisant attention aux déclivités du sol, l'atterrissage ayant été fait dans un champ privé connu du pilote) pour en "extraire" en quelque sorte le maximum d'air.
DSC_0305.JPG DSC_0306.JPGDSC_0308.JPG DSC_0309.JPG DSC_0310.JPG DSC_0311.JPG Une fois cette opération faite, d'autres participants ont du retransformer la ballon en un long ruban de tissus, puis une chaine s'est constituée pour faire

rentrer ce "ruban" dans son "enveloppe". Une fois cette opération faite, tels de grands gamins quelques participants au dos puissant firent


"moulon !" en se couchant sur le ballon ainsi replié avant fermeture complète... jusqu'au lendemain sans doute.

La nacelle puis le ballon retrouvèrent leur place sur la remorque de la Land Rover.

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DSC_0315.JPG Et pendant tout ce temps, nous n'avions pas vu qu'une table -avec nappe, bouquet de fleurs, flutes et tasses- était dressée par un des équipiers du pilote pour nous offrir café, croissants, jus de fruits, ou thé, mais également du "Bau", vin pétillant de la région (au demeurant fort bon et pas du tout "tord boyaux" !).
Ce fut pendant cette généreuse collation que notre pilote signa le certificat dont je vous ai déjà parlé.

Quel beau souvenir !

Les Alpes provençales vues d'en haut - Etape 2

(En cliquant directement sur les photos, il est possible de les avoir en plein écran)

Le "montage" de la montgolfière fait partie intégrante de notre balade.

Cela a quand même duré trois bons quarts d'heure. Nous n'avons pas vu passer le temps. Il ne faisait pas très froid (une dizaine de degrés en ce début du mois de mai).

DSC_0188.JPG Une fois cette opération terminée, le pilote lâche à nouveau un ballon de baudruche pour s'assurer que depuis le début des opérations le vent n'avait pas fait des siennes (le petit point bleu tout là haut sur le fond des nuages... c'est le ballon de baudruche !). Il est l'heure maintenant de monter dans la nacelle.

DSC_0137.JPG En regardant la nacelle couchée, on se rend compte qu'il y a 5 compartiments. 4 Pour les passagers (maximum 12 personnes) et un compartiment réservé au pilote et ses bouteilles de gaz. Nous subodorons qu'en fait il n'y a jamais 12 passagers car avec le pilote ça ferait 13 personnes dans la nacelle et que certains passagers pourraient être superstitieux. C'est une élucubration, peut-être, quoi que ...

Le pilote répartit les participants afin d'équilibrer le poids et une fois tout le monde dans la nacelle, nous ne nous rendons même pas compte que la nacelle part toute seule. Aucune secousse pour nous prévenir que nous avons quitté le sol. Et nous voilà déjà à quelques mètres d'altitude.

Il faut savoir deux choses (au moins !) concernant les balades en montgolfière :
- 1 - que le pilote n'est pas vraiment maitre de la direction de son engin. Cela dépend du vent [1]

- 2 - que les passagers ne peuvent pas avoir le vertige car le vertige est donné par le fait que les pieds sont posés sur le sol quand on regarde au bas d'une falaise par exemple, alors que là, bien que les pieds posés au fond de la nacelle, c'est la nacelle qui se déplace, donc il n'y a pas la même sensation de vide.

Nos regards ne savent pas où se poser. On peut quasiment voir à 360° et les lumières du matin sont évidemment changeantes suivant l'orientation.

DSC_0189.JPG DSC_0190.JPGDans une premier temps nous essayons de nous repérer où nous sommes. Le pilote nous indique "là bas au fond" la coupole de Saint Michel de l'Observatoire. Tiens nous n'y sommes jamais allés. A mettre dans nos projets.
DSC_0191.JPG DSC_0192.JPGAh ! Forcalquier droit devant nous ! Nous n'allons pas pouvoir survoler cette belle petite ville, le vent nous pousse vers d'autres cieux ! Mais rien ne m'empêche de zoomer. Tiens, la place à côté de l'église, c'est là que nous étions tout à l'heure.
DSC_0193.JPG DSC_0195.JPGLe vent nous a fait "soigneusement" éviter Forcalquier et nous emmène droit sur une site géologique très particuliers : Les mourres. Cliquez sur le site de la photo de montagne et vous verrez la particularité géologique de ce site. Parce que, vu du ciel, on ne se rend pas bien compte exactement ce que ça peut être. Et l'accès à pied en est assez difficile.
DSC_0194.JPG DSC_0197.JPG Par contre le soleil levant donne un aspect un peu fantomatique aux montagnes lointaines.




DSC_0196.JPG DSC_0199.JPG Le pilote contrôle son engin au millimètre près et s'amuse à faire descendre la montgolfière quasi au fond des vallons ou sur la cime des arbres (qui souvent sert à "nettoyer" le fond de la nacelle !) ou encore à frôler les arbres. Nous avons l'impression que nous y allons droit dessus et, au dernier moment, l'arbre est sous la nacelle.
DSC_0198.JPG DSC_0200.JPGNotre pilote (franco-anglais !) connaît parfaitement la région et peut ainsi nous indiqué que, là bas, dans le fond, dans le triangle de soleil, c'est le village de Banon. Banon, village réputé aussi bien pour son fromage de chèvre conservé dans une feuille de châtaignier que pour sa librairie "Le Bleuet", Voilà encore une destination à programmer ! Il nous montre aussi en dessous de nous des champs prêts à recevoir des plantations de lavande (ou lavandin).
DSC_0201.JPG DSC_0203.JPG Il est également aisé, vu du ciel de voir ce genre de petite retenue issue d'une source ou encore ces petites précipitations d'une rivière (ici la Laye) . Il faut dire que de l'automne au printemps... il a plu, beaucoup plu même.
DSC_0204.JPG Le (nouveau) village de Ongles, devant nous, avec en premier plan, les ruines de l'église du vieux village perché datant du XIIe siècle. Elle présentait l’originalité pour la région de posséder un transept

Malheureusement, toute bonne chose a une fin. Notre balade va s'achever. Nous apercevons en bas l'utilitaire et la Land Rover et sa remorque venus à notre rencontre pour récupérer passagers et matériel.
DSC_0206.JPG DSC_0207.JPG
Surprenant ! En regardant une carte, à "vol d'oiseau", nous avons du tout juste faire 10 km. C'est peu mais le spectacle est tellement grandiose et dépaysant que, là haut, on perd toute notion de distances.

Notes

[1] Notre pilote a été un temps responsable du centre de vol en montgolfière dans la Loire et beaucoup de passagers étaient souvent déçus car ils pensaient pouvoir visiter tous les châteaux de la Loire en montgolfière ! Il faut savoir aussi qu'un vol dure entre 60 et 80 mn.

Les Alpes provençales vues d'en haut - Etape 1

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Comme je l'ai dit dans un précédent billet, nous avons fait une balade en montgolfière.

Si personnellement j'avais très très envie d'en faire une, je m'étais fait une raison sachant que mon cher et tendre avait le vertige.

La magie a opéré : les enfants NOUS ont fait ce cadeau. Gérard s'est fait violence... avec une certaine appréhension. Et nous y sommes allés, tous les deux.

Le rendez-vous était à côté de l'église de Forcalquier à 6 h 30 du matin. Nous étions 11 "touristes", le pilote et deux chauffeurs.

A notre grand étonnement, un des chauffeurs a lâché un ballon de baudruche. En fait nous avons appris que ce "lâché" donnait une première indication sur les turbulences aériennes. Les indications étant bonnes, nous avons tous embarqué à bord de deux véhicules, dont une "Land Rover" qui tirait une remorque, vers la zone de départ.

A notre arrivée, aucune montgolfière dans la zone. Et pour cause : elle était pliée sur la remorque à côté de la nacelle, le tout dissimulé sous une bâche de protection. Deuxième lâché de ballon (vérification des indications données par le premier !) avec appel simultané à la base météo du coin : on ne rigole pas avec la sécurité !

DSC_0137.JPG DSC_0138.JPG Tout semble bon : le gros sac contenant la montgolfière et la nacelle sont installés dans le champ. La montgolfière y est déployée (un tube de tissus de 29 m ! Rien que ça !), la nacelle (couchée sur le côté) arrimée à l'utilitaire qui nous a transporté, le ballon attaché à la nacelle, deux énormes ventilateurs mis de part et d'autre de la nacelle et c'est parti pour le "remplissage d'air" de la montgolfière.

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DSC_0140.JPG Gérard est appelé à la rescousse (parce qu'il traînait par là !) pour "ouvrir" la montgolfière afin que le vent des ventilateurs s'y engouffre mieux. Les bruleurs sont installés sur la nacelle et il est temps à présent de réchauffer l'air pour "finaliser" le gonflage du ballon.

DSC_0141.JPGQuand on est spectateur, c'est assez surprenant de voir tout d'un coup le ballon se relever du sol, lentement mais sûrement, et par là même faire basculer la nacelle qui se retrouve dans la bonne position, mais toujours arrimée à l'utilitaire pour éviter qu'elle ne s'envole toute seule !




Blanche.jpg DSC_0142.JPG DSC_0143.JPG DSC_0144.JPG

Tossa de Mar

Tout comme Lloret de Mar, Tossa de Mar est une de ces nombreuses stations balnéaires de la Costa Brava.

L'aventure, c'est l'aventure ! Nous y sommes allés en car depuis Lloret de Mar. Déjà le trajet nous a permis de surplomber quelques belles criques avant d'arriver à Tossa de Mar.

Cette petite ville, au premier abord, n'avait rien d'extraordinaire et honnêtement, si nous n'en avions pas entendu parler simplement par un "allez-y, vous verrez comme c'est joli" !, nous n'aurions eu aucune raison de nous y attarder.

Nous retrouvons les mêmes couleurs lumineuses de notre Provence et c'est en frôlant les murs pour bénéficier d'une certaine fraîcheur déjà recherchée, que nous traversons l'inévitable zone purement touristique des boutiques et restaurants en tous genres.

01_Tossa_.jpg Quelques maisons avec des façades 04_Tossa.JPG ou fenêtres originales ... Des églises (sobre à l'extérieur mais très ouvragée à l'intérieur pour l'une d'elles)02_Tossa.JPG

03_Tossa.JPG 05_Tossa.JPG et nous arrivons à la plage (encore assez désertée en ce week-end de 1er mai !). Et là, ô surprise, nous découvrons de grandes murailles.





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En fait, ce que nous avions pris pour la "vieille ville" était en fait plus récent que ce que nous allions découvrir. A savoir des murailles construites entre les XIIe et XIVe siècles, enserrant "la" vieille ville de Tossa de Mar.

Les murailles d’enceinte de la Vila Vella sont incontournables. Elles ont été classées comme monument historique et artistique national. C’est le seul exemple de cité médiévale fortifiée qui existe aujourd’hui sur la côte de Catalogne. Elle ont subi des restaurations aux 14 et 18e siècles. Les murailles comprennent quatre donjons et trois tours cylindriques couronnées de Mâchicoulis. Ces tours très renommées sont : la tour d’en Joanás, qui domine la baie, la tour des Heures qui doit son nom au fait que c’était le seul endroit où il y avait une horloge publique, il y avait aussi la tour d’es Codolar ou tour de l’hommage qui préside la plage de Codolar.[1]

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08_Tossa.JPG Une petite balade s'imposait donc ! La montée est un peu rude mais les paysages sur la ville comme sur la mer (d'une pureté surprenante... vue d'en haut) sont magnifiques.


09_Tossa.JPG 10_Tossa.JPGMême les points de vue jouent avec les ouvertures des ruines.









15_Tossa.JPG Au fil des ruelles où la vie "extérieure" ne semble pas avoir prise sur les résidents, nous découvrons l'accès des chemins de ronde.

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La luminosité est telle que nous sommes vraiment éblouis tant par l'architecture des maisons à l'intérieur de ces remparts et les vues sur la "ville nouvelle"... que par le soleil. Tout porte à croire qu'il y fait bon vivre.

21_Tossa.JPG18_Tossa_2.JPG

17_Tossa.JPGMême un "gabian" vient s'y reposer, aucunement effarouché par le monde qui passe à côté de lui.
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C'est vrai que la tentation est grande pour nous de prendre une petite sangria ! C'est celle pour les touristes car il est vraiment trop tôt pour en boire.

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Nous apprécions la fraîcheur des remparts sur le chemin du retour.

Notes

[1] Source Wikipedia "confirmée" par le site officiel de la ville !

Lloret de Mar

1_Lloret_11.JPG 1_Lloret_12.JPG C'est la deuxième fois que nous allons dans cette petite station balnéaire de Lloret de Mar. La saison débute "aux abords" du premier mai. Pilou avait mis à l'époque un billet concernant l'hôtel où nous allions, il faut bien reconnaître qu'il est à la hauteur de sa présentation (et en plus, nous avions nos chambres qui donnaient côté piscine). Et même si la restauration n'est pas gastronomique et raffinée, elle était abondante et variée.

Par contre Lloret de Mar est vraiment une station balnéaire sympathique. Surtout en début de saison, il n'y a pas encore beaucoup de touristes... quoi que... 1_Lloret_09.JPG 1_Lloret_10.JPGNous avons bien sûr déambulé dans les rues "pièges" à la recherche de la petite robe qui... du haut qui va avec... de la veste que... et des cigares ! Deux petites photos "gag" au passage !

Mais nous avons pu voir aussi quelques spécificités architecturales locales.

Comme le dit le site consacré à cette petite ville, Lloret de Mar existe depuis plus de 1000 ans !

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Quand nous y étions allés il y a quelques années, l'église Sant Roma était en réfection.

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Et si la restauration du clocher n'est pas encore terminée, le reste est assez surprenant d'autant que la façade ne laisse absolument pas présager l'existence des fresques et ornements latéraux.

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1_Lloret_13.JPG Il faut bien reconnaitre qu'une balade sur la plage ou à ses abords est vraiment apaisante. La mairie a un petit air "colonial" qui s'intègre bien dans le paysage. Des callistemons en fleurs (hé ! hé ! petit moment de culture : le callistemon est une plante plus connue sous le nom de "gratte-bouteille" par la forme de sa fleur en forme d'écouvillon) en agrémentent ses abords.

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On ne peut pas manquer, bien sûr, le Chateau den Plaja (d'un "richissime" local qui s'est payé son petit coup de folie dans les années 1930) éclairé par le soleil couchant.

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lundi, juin 1 2009

Cathédrale de Coutances

Coutances, dans la Manche, a une cathédrale absolument magnifique. Vous trouverez ses caractéristiques. Pour le reste, quelques photos vous donneront, peut-être, envie d'aller la voir.

1-Facade_2.JPG

La Cathédrale vue de l'extérieure, avec ici à gauche, la tour lanterne qui culmine à plus de 41 mètres.

 7-Coupole_2.JPG  9-Nef_coupole_2.JPG





La nef et certains détails (grandes arcades, fenêtres hautes, devant lesquelles passe une coursière). Le transept est dominé par la tour-lanterne. Elle s’élève sur trois niveaux. Au-dessus de la voûte est ménagé un dernier étage destiné à recevoir un beffroi.








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Chœur gothique



Deux vitraux qui n'ont pas été détruits pendant la guerre.

dimanche, février 1 2009

Savons

Un magasin de savon... uniquement des savons...

Savons5.JPG Savons1.JPG Savons2.JPG Savons3.JPG Savons4.JPG Savons6.JPG
De deux choses l'une... Ou vous avez envie d'en manger... ou vous ne vous lavez pas... avec !!
Ah ! précision : ce magasin se trouve à Dublin

samedi, janvier 31 2009

Irish Coffee

Vous donner la recette ? J'en suis incapable. Vous en trouverez certainement un certain nombre directement sur le net.

Vous parler de la légende autour de l'irish coffee ? Je peux essayer (bien que visiblement ce ne soit pas une version politiquement correcte puisque mentionnée nulle part !).

Si vous allez dans votre moteur de recherche, vous trouverez sans doute qui l'a fait..., comment il est fait... et pourquoi a-t-il était fait ?

Version(s) officielle(s) ?

A présent je vais mettre côte à côte un verre de Guinness et un verre d'Irish Coffee. Ne trouvez-vous pas une ressemblance ?



Je suppose que le "saupoudrage de poudre de chocolat" est une version moderne de l'irish coffee.

La légende veut que les Irlandais aimaient beaucoup le whisky mais leurs femmes n'appréciaient pas particulièrement qu'ils boivent cette boisson forte. Un tenancier de pub eut l'idée de faire un breuvage qui ressemblait à la bière. Quand les femmes venaient dans les pubs pour voir ce que faisaient leurs maris, ceux-ci leur montraient leur verre d'Irish Coffee qu'ils levaient et, de loin, les femmes croyaient que c'était de la bière, de la Guinness "of course" !!!

N'ayant trouvé nulle part la légende contée ainsi... je ne la livre pas pour authentique !

Johnnie Fox's Pub

Je me contenterai, ici, de citer le Guide Vert (Michelin). Les photos complèteront la description de ce lieu incroyable.

On dirait que le fox a été mis en scène pour un tournage cinéma, mais il fonctionne bel et bien depuis 1798. Tout y est irlandais, jusqu'au moindre clou. Rien n'est factice ici... [1]


Vous voulez d'autres renseignements ? Vous en trouverez ou encore mieux aller directement sur leur site en y faisant même une visite guidée à 360° avec le plan de l'établissement.

 Je ne sais pas s'ils en parlent -oh ! certainement !- mais à l'extérieur de l'établissement se trouve un drôle de pendule. En fait une pierre au bout d'une chaîne : Pendule "météorologique", station météo "éternelle" !

 J'ai eu la surprise de voir que ce pub a même le pancarte "les routiers" ! Surprenant non ? Là, une pancarte en gaélique (avec la traduction en anglais dessous !).
Pancarte_gaelique_.JPG
A l'intérieur, c'est un véritable musée.

    Regardez au dessus de la table où nous avons été placés.

Un enchevêtrement d'ustensiles agraires comme d'ustensiles de cuisines. Et là où il y a de la place, sur les murs, jusque dans les toilettes, des "unes" de journaux (toutes sous verre). Journaux retraçant la vie des "people" de l'époque telle la "romance" du King en 1970. Ou encore l'attentat contre J. F. Kennedy en novembre 1963. Sans oublier le mariage de Grace Kelly avec le Prince Rainier en avril 1956 !


Une "une" est placée au milieu du pub. Il est plus prudent de la protéger des agressions tant des visiteurs que du temps (d'où un reflet inévitable en prenant la photo au flash :( !). Elle parle de le "Rébellion du Sinn Fein" et date de 1916 [2] !

Dans les "papiers officiels" ainsi exposés, il y a aussi ce passeport d'un citoyen irlandais de 1908 alors que l'Irlande n'avait pas encore mis en route l'utilisation de ce document administratif !


  Tout aussi surprenant : le tarif de la pinte "à travers les ans", de 1900 à 1993. Ou bien encore cette carte des poissons servis ici traduite en huit langues.



Quand je vous dis que c'est un musée !!

Notes

[1] (La citation se termine par ... et certainement pas la musique traditionnelle du soir dont je ne pourrai pas parler puisque nous y sommes allés à midi).

[2] cet article, ici fait justement référence à la rébellion du Sinn Fein de 1916

DUBLIN - J3

Dernier jour de notre escapade dublinoise ! Nous en avons déjà plein les yeux et au réveil c'est le soleil qui nous éblouit. Un ciel magnifique au prix d'un vent violent. Mais voilà, Rémi a du mal à se réveiller. Et le temps qu'il y arrive, qu'il se prépare, la pluie est là ! Eh ! oui ! C'est ça aussi l'Irlande : une météo changeante ! Ce qui fait dire à Rémi : "Si on ne fait rien quand il pleut à Dublin, on ne fera jamais rien... On y va !".

On y va, certes, mais où ça ? En un lieu paraît-il très sympathique avec une très belle vue sur Dublin. Ok ! Nous voilà donc partis sauf que Rémi n'y est jamais allé. Il croit savoir que c'est "par là". Alors on va "par là" ! Nous roulons un bon moment. Un doute ? Oui ! Renseignement pris auprès d'un chauffeur de taxi, nous tournons le dos à notre destination. Qu'à cela ne tienne, nous faisons demi tour. Nouveau doute ? Nouvelle demande de renseignement : non, ça va ! C'est la bonne direction. Rrrraaaaaaa ! Rien n'indique le lieu recherché. Nouvelle demande à une très gentille irlandaise qui se plonge dans un abîme de réflexions avant de nous dire qu'il faut faire demi tour, nous avons raté l'embranchement. Pas de problème.  Ah ! ça y est : Rémi a trouvé... enfin presque. Nouvelle demande de renseignements : la route est là, juste derrière nous ! Ouf ! nous sommes sur la bonne trajectoire !

En passant, une abbaye !

Ah ! J'oubliais de dire : il pleut bien sûr !

 La route empruntée sillonne à travers une campagne vallonnée, nous rappelant par endroit des coins de nos Alpes françaises ! Surprenant et très agréable. La route, en pente douce au départ, grimpe un peu plus vers les hauteurs ! Ça tombe bien, nous voulons voir Dublin "d'en haut" !  Nous continuons à admirer les paysages et sommes surpris par des gouttes de pluie qui s'écrasent sur le pare-brise en laissant des traces ! Ah ! mais ce n'est plus de la pluie... c'est de la neige à présent que nous avons. La route commence à se recouvrir d'une fine pellicule. Les bas côtés aussi bien sûr. Ne nous affolons pas, nous continuons.

Après quelques minutes de "grimpette", au détour d'un virage, à proximité d'un parking où nous nous arrêtons (ce doit être là le point de vue panoramique !) ce joli panorama :...



Difficile de s'imaginer qu'au loin Dublin bénéficie de quelques (timides) rayons de soleil alors que pendant ce temps là nous "essuyons" une tempête de neige (on voit la neige sur ce plan "élargi" de prise de vue).



C'est d'ailleurs la froid qui nous pousse à continuer notre route. Ce point de vue n'est pas le bon. (C'est déjà joli, non ?). C'est "vers un autre point de vue panoramique" que nous nous dirigeons et qu'en fin de compte nous n'avons pas trouvé !  Mais chemin faisant, nous avons vu des paysages que j'imagine ressemblant à la toundra... au printemps ! Tout y est : le froid, la neige, le vent, une végétation assez rase !

A nouveau le doute envahit Rémi ! Eh ! oui ! nous avons pris l'habitude. Il nous faut faire demi tour.  Nous repassons devant le "mauvais" point de vue, redescendons un peu. Rémi emprunte une nouvelle route pour arriver devant un "bâtiment" assez surréaliste le "JJohnnie Fox's Pub". Dans un premier temps je crois qu'il s'agit d'une "brocante" avec son pub ! Ah ! Au fait ! Il est l'heure de manger ! Ça tombe bien, nous pouvons effectivement y manger!

Cet établissement vaut à lui seul son "article". En fait cet établissement est un "monument", un "musée". Tout bonnement extraordinaire !

Après un fort bon repas -bien entendu accompagné d'une Guinness et terminé par un excellent "Irish Coffee"-, il est temps que nous retournions récupérer nos bagages (heureusement préparés le matin). L'heure de notre avion approche.

 Mais avant d'aller à l'aéroport, dernier petit  tour par la ville pour immortaliser certains endroits vus (et du coup revus...) "à la va vite" ou de nuit.

Arrivés à l'aéroport dans les temps, coup de stress à l'enregistrement : l'hôtesse fait du zèle et veut nous interdire les bagages à main que nous avions déjà lors de notre Marseille-Dublin ! Celle là, ou elle n'aime pas les Français, ou elle n'aime pas les Marseillais, ou elle venait de s'engueuler avec son chef et voulait nous faire "payer" cette engueulade ! Mais c'est nous qui avons gagné : nos bagages rentraient bien dans leur gabarit ! Oh ! elle a pas aimé ça l'hôtesse... mais nous avons pu passer. Ouf !

Dublin - Beauvais - Marseille ! Notre Pilou était là au rendez-vous et c'est la tête pleine de souvenirs à assimiler que nous sommes rentrés chez nous, bien décidés bien entendu à retourner en Irlande.





DUBLIN - J2

La nuit fut bonne. Merci !

Guiness Le lever un peu difficile quand même, surtout pour Rémi, qui en plus devait aller travailler. A l'unanimité -moins la voix de Gérard !- il fut décider de reprendre le bus (vous savez ? Le bus, où vous montez et descendez quand vous voulez, pris la veille !) au niveau de la Brasserie Guiness ! Il faisait assez froid pour ne pas dire trèèèèès froid ! Et quand le bus est arrivé il pleuvait en plus. Nous avons quand même réussi à nous mettre à l'abri au 1er étage du bus mais complètement emmitouflés dans nos polaires, doudounes et gants (pas pratiques pour prendre des photos !).

ChristChurch Etant donné la morosité ambiante, nous n'avons plus fait d'escale jusqu'à Christ Church où nous avons attendu Rémi qui devait nous rejoindre. Voulait-il visiter cette (très belle) église ? Pas forcément et en plus le prix prohibitif pour la visiter nous a franchement découragés ! En l'attendant j'ai quand même "volé" (à la volée) quelques photos de l'intérieur.

TempetePub coteIl était déjà tard (13 h 30 ?) et Rémi nous emmène au nord de Dublin, en proche banlieue, à la recherche d'un pub. Nous longeons une côte à la mer déchaînée par une grosse tempête ! Décidément il ne fait pas bon rester dehors aujourd'hui ! Un pub ? Oui, à Howth, et malgré l'heure tardive on peut encore y manger. Nous sommes d'ailleurs les derniers clients "pour manger". Le repas est réconfortant surtout quand on voit la tempête qui continue à se déchaîner à l'extérieur ! Rassasiés, nous pouvons à nouveau affronter les intempéries... qui se calment un peu. En route vers Malahide.

Malahide Avec Gérard, nous avons la même réaction : il y a une ressemblance avec Maryport (petit port à l'Ouest de la Grande Bretagne, au sud de Carlisle) que nous avions découvert tout à fait par hasard en 2002 lors d'un séjour britannique. Par contre, si lors de notre passage à Maryport la mer était très calme, il n'en était rien, ici à Malahide ! Jugez un peu avec ces quelques photos prises en rafale !

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jeudi, janvier 29 2009

DUBLIN - J1

Depuis que notre fils est à Dublin (15 mois au moment où nous y sommes allés), nous n'avions encore pas pu y aller. Ce n'était pas l'envie qui manquait mais les aléas de la vie qui vous empêchent de réaliser des projets.

Nous avons donc réussi ENFIN à nous y rendre !

Y arrivant de nuit -et sous la pluie !- Rémi (accompagné d'Ania, son adorable polonaise) a quand même tenu à nous faire faire un petit tour de ville (l'aéroport est au nord de Dublin et lui habite dans le sud... Donc ce n'était pas très compliqué non plus il est vrai !).

Dès le lendemain, nous avons convenu de faire un tour de la ville. Enfin dans un premier temps nous avons visité le centre à pied... euh ! plus précisément une partie du centre-sud (le centre étant coupé en deux par la Liffey qui arrose Dublin).

Trinitycollege
Nous avons passé un bon moment dans l'enceinte de Trinity College avant d'aller arpenter les rues
Graftonstreet PubO'Neill -dont Grafton street, Stephensgreen la plus élégante des rues commerçantes !- en traversant une partie de Stephens Green et en revenant dans la partie "vieille ville" où nous avons déjeuner (un excellent Irish Stew arrosé d'une Guiness -of course !-) dans un des plus vieux pubs de Dublin, M.J. O'Neill .

Guiness.JPGDès le matin, nous avions décidé de prendre le bus qui nous permet de faire le tour de la ville en descendant où l'on veut et en le reprenant ensuite pour continuer notre route. Astucieux n'est-il pas ? Et après avoir vu un certain nombre de monuments de la ville, nous nous arrêtons à "Guiness Storehouse" autrement dit l'endroit où est brassé la célèbre bière irlandaise "Guiness" ! Vu l'immensité des bâtiments, nous y sommes restés près de trois heures, admirant, en fin de visite tout en dégustant ... une Guiness, le panorama sur Dublin du haut de l'édifice (avec en premier plan la pointe -verte- d'un ancien moulin à vent... qui a perdu ses ailes !).
Panorama

TemplebarLa nuit vient vite à cette époque de l'année. Nous retournons chez Rémi et Ania pour nous préparer pour le soir. Ils nous ont concocté une soirée restau-spectacle suivie d'une petite balade nocturne dans Temple Bar (la pluie, le froid et la fatigue ayant eu raison de nous tous !).

lundi, janvier 19 2009

Voyages... voyages... et parfois leurs aléas !

Avant de vivre trois jours intenses à Dublin il fallait y aller ! Nos vols : Marseille-Beauvais-Dublin et retour !

Marseille-Beauvais : pas de problème. Nous savions juste que nous avions 10 h entre l'atterrissage à Beauvais et notre décollage pour Dublin. On trouverait bien à s'occuper !

BeauvaisEnfin c'est ce que nous pensions : arrivés à Beauvais, nous n'avons pas mis longtemps à comprendre que nous étions dans un véritable "trou", même si la pancarte à l'extérieur fait une publicité éloquente pour la région !

- l'aéroport... une photo parle mieux que de grand discours
- pas de consigne (plan "vigipirate" oblige !)
- 1 car (pour essayer de se rendre à Beauvais) par heure
- des taxis à conditions de les avoir réservés à l'avance
- 1 hôtel (pour essayer éventuellement de faire une sieste réparatrice des maux de l'époque !) à 15 mn à pied... à condition de passer à travers l'aéroport
- un froid de canard

Aeroport_tour_.jpg

Bon ! Ben voilà ! Nous avons attendu, attendu, attendu !!! Et 10 heures dans un "trou"... dur dur de meubler le temps !

Autant dire que quand nous avons embarqué pour Dublin, ce fut une forme de "délivrance" !

Le retour fut heureusement moins mouvementé si ce n'est l'acharnement (heureusement vite canalisé !) de l'hôtesse de l'enregistrement qui voulait nous "taxer" sur nos bagages à main "hors normes" (alors qu'à l'aller lors des deux enregistrements précédents nous n'avions eu aucun problème !)

mardi, janvier 6 2009

Balade en Lubéron

Beaumont de Pertuis

Au petit matin du 26 octobre 2008...